- Le paradoxe fiscal belge qui freine la mobilité douce
- Les trottinettes électriques chez GSK
- Le leasing de trottinettes électriques chez Ayvens (ALD Automotive | LeasePlan)
My-eScooter, l’entreprise nivelloise spécialisée dans la fabrication et la distribution de trottinettes électriques innovantes relance le débat autour des avantages fiscaux de la mobilité douce dans les entreprises. Aussi absurde que cela ne puisse paraitre, il n’est actuellement pas possible d’utiliser le budget mobilité pour des trottinettes ou autres engins de déplacement durables de société. Ils ne sont tout simplement pas considérés comme des ‘cycles’ aux yeux de la législation. Dans la pratique, les trottinettes électriques font pourtant déjà partie de la solution. Exemples à l’appui avec les trottinettes My-eScooter chez GSK et ALD.
Ceci n’est pas une trottinette partagée
Parler de l’importance croissante des budgets mobilité pour les entreprises, c’est un peu comme enfoncer une porte ouverte. Loin des trottinettes partagées qui arpentent nos villes, l’intégration des trottinettes électriques personnelles représente une alternative supplémentaire à la mobilité douce de nos entreprises. La nécessité de solutions durables et flexibles n’a jamais été aussi pressante. Sauf pour le législateur, semble-t-il…
Urgent : considérer la trottinette électrique comme un ‘cycle’
Pour rappel, depuis 2021, les employeurs profitent de nombreux avantages fiscaux encourageant l’utilisation de la mobilité douce pour leur personnel. Tous les frais spécifiquement engagés dans le but de promouvoir cette utilisation sont déductibles à 100 % en tant que frais professionnels. Achat, frais d’entretien, casque, cadenas, veste de sécurité, batterie, frais de leasing et même les infrastructures sanitaires sont pris en compte.
L’éléphant dans la pièce :
- Le législateur ne considère pas (encore) la trottinette électrique comme un ‘cycle’. Néanmoins, elle est le complément parfait à la voiture et au vélo.
- Il n’y a pas d’assimilation claire pour l’ATN, le remboursement kilométrique ou la déductibilité. Néanmoins, le vélo et la trottinette électriques ont des moteurs électriques, des batteries et résolvent le même problème : une mobilité douce sur de courtes distances.
« Une absurdité quand on comprend la valeur ajoutée des trottinettes électriques au sein des plans de mobilités. La preuve avec les tests effectués en collaboration avec GSK et les demandes de leasing que nous réalisons avec ALD » souligne fermement Sanjeev D’Souza, fondateur de la marque My-eScooter.
Tests concluants chez GSK
Le budget mobilité touche 9.000 collaborateurs chez GSK. Patrick Vlasselaer, Mobilty manager, organise pour la seconde année consécutive la promotion de la trottinette électrique. « Le prêt des différents modèles de My-eScooter permet aux collaborateurs de tester et trouver la trottinette électrique qui convient à leur profil. Aussi bien pour les déplacements domicile-travail que pour leurs activités privées. J’ai d’abord ciblé les personnes habitant dans un rayon de 7 km du siège social, soit 300 personnes. Les retours sont très positifs grâce à la qualité des produits et aux options innovantes qui permettent une mobilité tout en sécurité. En concertation avec mes collègues de RH, nous espérons pouvoir intégrer cette alternative supplémentaire de mobilité douce à l’offre interne ».
Une offre déjà en place chez Ayvens (ALD Automotive | LeasePlan)
Le spécialiste du leasing n’a pas attendu le législateur pour intégrer les trottinettes électriques dans son offre aux entreprises. Mais le frein fiscal se fait ressentir. En matière de leasing, Irene Malla, Product Manager, apporte beaucoup d’attention à 3 critères : « La qualité du produit, l’offre de maintenance et la flexibilité des solutions. Une valeur ajoutée que j’ai trouvée chez My-eScooter. Le portfolio est innovant, ils offrent un SAV en Belgique et la régénération des batteries si nécessaire. Nous regrettons que la législation belge représente un obstacle pour nos clients. Car la demande est bel et bien existante. »